S= Sandrine / R= RolandS : Bonjour Roland, merci d’être venu aussi rapidement.R : C’est normal, la situation l’impose
S : Tu as raison nous nous trouvons dans une impasse, comme tu le sais la négociation avec la compagnie « les Gouzdails » est au point-mort. Ils ne veulent pas accepter certaines de nos conditions. Pour illustrer cela, ils n’acceptent pas notre proposition de mettre en place une structure de vérification des programmes d’éthique. En d’autres mots, ils veulent une autonomie totale concernant ce contrôle.
R : Je pense que j’ai une idée. Nous devons établir une nouvelle approche qui nous permettra de trouver un compromis. Pour ce faire, nous allons les rencontrer bientôt afin de négocier ce point dans un climat de confiance pour aboutir à de bons résultats.
S : Tu as raison, par la voie de la diplomatie constructive, nous trouverons une solution gagnant-gagnant. Mais, explique-toi? sois un peu plus précis concernant ta stratégie.
R : Eh bien à mon avis, il faut cerner la situation afin de traiter le problème et d’analyser les raisons de leur refus. Pour cela, je vais engager David qui est une personne experte dans ce domaine, ainsi que Claude un avocat qui pourra calmer les tentions et minimiser les obstacles.
S : Oui je suis d’accord, il faut activer le processus. Toutes les parties-prenantes souhaitent instaurer une relation à long terme et non à court terme. Selon moi, il faudrait peut-être envisager des concessions pour arriver à un compromis.
R : D’accord, faire des concessions, oui! Mais jusqu’à un certain point quand même!
S : Oui bien sûr! Mais je crois qu’il est temps pour tout le monde de trouver une solution fiable. Puisque nos différences pourraient être à l’origine de malentendus, je suggère que la prochaine réunion ait lieu au Yukon dans un mois pour qu’ils se sentent plus à l’aise.
R : Je suis d’accord.
S : Je m’occupe de tous les arrangements et je vais contacter toute l’équipe de négociateurs.
R : Ah! une dernière chose, la réunion aura lieu enjuin. Alors prends ta lotion anti-moustiques.
S : C’est vrai, il faut penser à tout.

A= Alain / C= CaroleA : Bonjour Carole! Je viens de recevoir ton message. Tu voulais me rencontrer?
C : Oui, Alain, en effet…
A : Tu as l’air mal à l’aise. Y aurait-il un problème?
C : Et bien, oui… Mais c’est un sujet délicat. Je ne sais pas quoi faire.
A : Très bien. Raconte-moi.
C : D’accord. Vois-tu, Christiane était en couple avec Denis depuis cinq ans et ils ont récemment rompu. En fait, c’est plutôt lui qui l’a quitté. Mais ce dont je veux te parler, c’est que depuis ce temps, Christiane ne fait plus correctement son travail. Ses tâches ne sont pas faites et elle commence à prendre beaucoup de retard.
A : Je vois. Lui en as-tu parlé?
C : Non, car je ne sais pas comment l’aborder. Je suis au courant qu’elle traverse une période difficile, mais je ne pense pas que son travail devrait en souffrir autant. Qu’en dis-tu?
A : Non, c’est vrai. Je crois que tu as raison sur ce point.
C : D’ailleurs, son humeur aussi a changé. Chaque fois que je la vois, son visage est rouge, parce qu’elle pleure souvent au bureau. Elle a beaucoup de chagrin et cela est compréhensible, mais cette humeur affecte l’équipe.
A : Vraiment?
C : Oui. L’ambiance n’est plus du tout la même depuis qu’elle nous a appris sa séparation avec Denis. Tout le monde paraît triste pour elle. La bonne humeur a disparu, car personne n’ose faire de blagues ou rire de peur de blesser Christiane.
A : Et bien, cela semble en effet une situation délicate à régler. As-tu pensé à une solution?
C : Je pense qu’il faut apporter notre soutien à Christiane dans l’épreuve qu’elle subit. Nous devons continuer à nous montrer compatissants à son égard. Néanmoins, je crois que nous devons faire quelque chose pour son rendement au travail.
A : Que proposes-tu?
C : Peut-être est-il possible pour elle de prendre quelques jours de congé. Elle pourrait se faire plaisir en prenant des vacances ou en faisant des activités qui lui changeraient les idées.
A : Oui, c’est une bonne proposition.
C : Aussi, nous pourrions lui donner une carte qui témoignerait de notre support. Cette attention lui redonnerait peut-être du courage et de la motivation.
A : Oui, je suis de ton avis, Carole. Tes idées sont bonnes. Je crois possible de les mettre en application. Je vais tout de suite faire les démarches nécessaires pour remédier à la situation. J’aimerais bien que Christiane et le reste de l’équipe retrouvent le sourire.
C : Moi aussi, Alain.
A : Merci d’avoir pris le temps de venir m’en parler, Carole.
C : Merci beaucoup et bonne journée.

S= Simon / L=LisaS : Bonjour Lisa!
L : Bonjour Simon! Aurais-tu une minute à m’accorder?
S : Bien sûr! Entre, je t’en prie.
L : Merci.
S : De quoi voulais-tu me parler?
L : Je voulais te parler de Monique et de Nicolas.
S : Ah bon? Quel est le problème?
L : Je ne sais pas si tu es déjà au courant, mais ils entretiennent une relation amoureuse depuis environ trois semaines.
S : Je l’ignorais, mais cela te cause des problèmes?
L : Oui… En fait, leurs échanges sont très manifestes. Monique et Nicolas se serrent constamment l’un contre l’autre. Ils ne se gênent pas pour s’embrasser dès qu’ils en ont l’occasion.
S : J’imagine que cela cause aussi de la controverse chez les autres employés.
L : En effet. Tout le monde se sent mal à l’aise devant ce genre d’effusion au travail. Les employés détournent le regard, car ils ne veulent pas les observer. Mais il est impossible de complètement les éviter!
S : Je comprends. Ce n’est toutefois pas un sujet facile à aborder.
L : Oui, je sais. C’est pour cette raison que je suis venue de voir. Je crois qu’il serait bon de leur en glisser un mot.
S : C’est sans doute la seule chose à faire.
L : C’est aussi ce que je crois. Peux-tu leur dire que les gestes ont des conséquences sur la dynamique
de groupe? Tout le monde se sent embarrassé, mais personne n’ose aller leur parler directement, car le couple semble flotter sur un nuage. Monique et Nicolas ne s’aperçoivent même pas des effets que leur manifestation d’affection produit.
S : Je vois…
L : Je voulais aussi te dire que personnellement je n’ai rien contre le fait qu’ils soient amoureux, mais j’aimerais qu’ils soient plus discrets.
S : Veux-tu dire que tu ne souhaites plus qu’ils s’embrassent ou s’enlacent au travail?
L : Oui, cela est possible. J’aimerais qu’ils conservent une attitude professionnelle au bureau. Ils auront tout le loisir de faire ce qu’ils veulent chez eux.
S : Très bien. Je les rencontrerai dès cet après-midi pour mettre les choses au clair.

V= Vincent / N= NancyV : Bonjour Nancy!
N : Bonjour Vincent! Assieds-toi. Je dois m’entretenir avec toi quelques instants.
V : D’accord!
N : J’ai un problème à régler le plus tôt possible. Nos chiffres d’affaires ont drastiquement diminué depuis l’automne dernier.
V : Oui, j’ai vu cette baisse lorsque j’ai vérifié nos comptes.
N : Je crois que les élections fédérales sont la cause de ce problème. Ce changement politique a créé un blocage dans le développement régional.
V : Oui, j’en suis venu à la même conclusion.
N : Pourtant, il nous faut trouver une solution pour augmenter nos ventes.
V : Hmmm… je crois que cela va être difficile puisque nous ne sommes pas les seuls qui sont affectés par cette réorganisation politique.
N : Je sais, mais je ne veux pas perdre mes employés. Je veux trouver une solution efficace, car nous ne pouvons pas rester les bras croisés en attendant que la situation change. Il faut agir dès maintenant.
V : Très bien. S’il faut se concentrer sur nos chiffres de ventes, il nous faut parler avec le groupe de marketing.
N : Que comptes-tu faire?
V : Et bien, je leur proposerais de faire plus de publicités à peu de frais.
N : Et comment t’y prendrais-tu?
V : Internet reste sans doute la meilleure option quant aux faibles coûts déboursés. Ce serait une bonne idée d’affirmer que nos services sont très utiles, voire essentiels pour la clientèle. Il faudrait également s’assurer que nos prix sont concurrentiels.
N : Je crois bien que c’est réalisable. As-tu d’autres propositions?
V : Il reste encore l’option d’appeler nos contacts et des clients potentiels pour leur offrir nos services. C’est une solution qui prend du temps, mais je crois qu’elle peut donner de bons résultats.
N : C’est bien. Informe l’équipe de travailler sur ce projet. Il nous faut remonter la pente.
V : D’accord, j’y vais.

G=Gregory/D=DianaD: Bonjour Grégory!
G: Bonjour Diana! Comment vas-tu?
D: Bien, merci. Aurais-tu quelques instants à m’accorder?
G: Bien sûr!
D: Il y a un sujet que j’aimerais aborder avec toi. J’ai une proposition à te faire.
G: Je t’écoute.
D: Et bien, les employés de notre division ont tendance à mal manger. On dirait qu’ils se nourrissent de tout ce qui leur tombe entre les mains. Ils vont dans les restaurations rapides ou commandent des repas remplis de gras.
G: Oui, j’ai moi aussi remarqué cette situation.
D: Enfin, je voudrais changer cette mauvaise habitude.
G: Mais que pourrions-nous faire selon toi?
D: Je voudrais d’abord sensibiliser les employés. Je souhaiterais leur expliquer les conséquences qu’entraîne la mauvaise alimentation. Cela affecte non seulement la santé, mais aussi le moral et l’énergie de chaque individu. À long terme, la malbouffe peut causer des effets néfastes sur l’ensemble du groupe en particulier sur l’ambiance et les relations interpersonnelles. Ce n’est pas bon dans un environnement de travail. J’ai d’ailleurs lu un article qui présentait les résultats d’une étude à ce sujet.
G: Je suis d’accord avec toi. Tu voudrais donc faire une présentation sur ce sujet?
D: Oui, si cela est possible. Je pourrais montrer l’article de journal que j’ai vu et faire d’autres recherches. Je crois qu’il est aussi primordial d’informer les employés sur les bienfaits de la nourriture saine.
G: Oui, c’est une bonne idée. Nous pourrions organiser un dîner où il n’y aurait que de bons aliments. Cela pourrait peut-être inciter les gens à mieux s’alimenter.
D: Cela fonctionnerait bien, je pense. De plus, ce changement aura aussi un autre impact sur le groupe. Comme tu le sais, notre division a beaucoup de difficultés à conserver la loyauté de ses employés. Nous avons perdu une grande partie de notre personnel récemment. Mais je crois que si nous modifions nos habitudes néfastes ensemble, l’équipe pourra se soutenir et développera un sentiment d’appartenance. Nous aurons un objectif commun qui solidifiera nos liens.
G: Oui, je t’appuie dans ce projet. Je vais commencer par organiser le dîner santé et toi, j’espère que tu sauras préparer de quoi sensibiliser tout le monde et concevoir un plan d’action.
D: Je m’y mets tout de suite! Merci Grégory!
G: Merci à toi, Diana!

-Bonjour Bobby! Ça va bien?
-Très bien, merci! Qu’est-ce qui t’amène, Rachel?
-Je voulais discuter avec toi d’un problème que je trouve très agaçant.
-D’accord, assieds-toi dans ce cas et raconte-moi.
-Et bien voilà : comme tu le sais, chaque jour, beaucoup d’employés utilisent nos cuisines pour se servir du café et des micro-ondes.
-Oui, c’est vrai.
-Mais cela cause un problème, car tout le monde se sert de la cuisine, par contre personne ne veut la nettoyer.
-Je vois. En as-tu parlé avec d’autres collègues?
-Oui, j’ai abordé le sujet avec Lucie et Fanny et elles sont d’accord avec moi. Nous avons décidé de prendre les choses en main et de la laver nous-mêmes, or toutes les personnes s’attendent à ce que ce soit nous qui nettoyons toujours la cuisine. C’est injuste!
-Et je comprends!
-Ce n’est pas parce que nous sommes des femmes que nous devons faire toutes les tâches ménagères! Je travaille ici comme fonctionnaire et non comme servante! C’est tout simplement dégradant comme situation!
-Ne te fâche pas, Rachel. Nous allons trouver une solution. Ne t’en fais pas.
-C’est bien. Je suis calme.
-Très bien. Aurais-tu des suggestions à me proposer?
-Je crois qu’il serait essentiel de rencontrer toute l’équipe pour les mettre au courant du cas. Les membres doivent se rendre compte qu’il y a une problématique dans notre milieu de travail.
-Ce sera fait sans aucun doute. Mais comment comptes-tu modifier la situation?
-Je pense que la meilleure solution demeure d’organiser un horaire prévu à l’avance des personnes chargées de nettoyer la cuisine. Nous pourrions dire que trois employés suffisent pour laver la cuisine à tour de rôle durant une période d’une semaine. La semaine suivante, d’autres personnes seront désignées pour cette tâche.
-Bonne idée! Mais qui serait responsable de l’horaire?
-Je peux m’en occupée. De cette façon, je serai en charge de tout planifier et de veiller à ce que tout le monde respecte l’emploi du temps.
-C’est une excellente initiative! Je te fais confiance dans ce projet, Rachel! Je vais tout de suite organiser une réunion pour informer les employés!
-Merci Bobby!

CLAUDE : Bonjour Marc.MARC : Salut Claude. Ça va bien?
CLAUDE : Oui, merci. Puis, as-tu hâte à tes vacances de la semaine prochaine?
MARC : Oh, oui, ma famille et moi irons en Floride.
CLAUDE : Ah super!
MARC : Oui. Par contre, j’ai moins hâte pour le trajet. Ma femme a une peur bleue des avions, donc nous ferons le trajet en voiture.
CLAUDE : Ouf, ce sera long.
MARC : Oui, puis je ne sais pas ce que je pourrai faire pendant toutes ces longues heures!
CLAUDE : Tu sais, je lis une excellente série de roman ces temps-ci. Très divertissant.
MARC : Ah oui?
CLAUDE : Oui, c’est de la science-fiction, la série «Expédition tellonia».
MARC : Heuh, expédition quoi?
CLAUDE : «Expédition tellonia». La tellonia est une fleur médicinale. Le personnage principal, Hugo, part en quête de cette fleur, seul ingrédient qui manque à une potion qui pourra neutraliser les drogues données aux habitants de la planète Mennon par le peuple des Corquéliens. Les Mennoniens sont les esclaves de ce peuple.
MARC : Ah, c’est intéressant.
CLAUDE : Et dangereux aussi, car les Corquéliens apprennent que Hugo est parti à la recherche de la tellonia et ils le poursuivent. Hugo doit affronter de nombreux périls en voyage, et il ne peut faire confiance à personne.
MARC : Ça m’a l’air tellement bon. CLAUDE : Ah, je dévore la série.
MARC : Est-ce un long livre?
CLAUDE : Oui, chaque bouquin a à peu près trois cent pages. Mais c’est tellement bon qu’on ne remarque même pas la longueur.
MARC : D’accord, ce roman-là semble assez passionant pour pouvoir me divertir pendant la longue route. Sais-tu où je pourrais trouver un exemplaire du premier tome?
CLAUDE : Quand je l’ai lu, je l’avais emprunté de la bibliothèque, j’imagine qu’il y en aurait des exemplaires. Tu n’aurais qu’à demander à la bibliothécaire le roman « Alerte! », c’est le titre du premier tome dans la série. L’auteure est Camille Dufresne, et c’est publié aux éditions Costa.
MARC : Super, merci. Maintenant, le long trajet de voyage ne sera plus du tout ennuyeux, il sera même trop court!

PATRICIA : Steph? Steph? Stéphane?
STÉPHANE : Hein?
PATRICIA : Ça va? Tu m’as l’air préoccupé.
STÉPHANE : Oui, en effet. Je suis triste, et j’ai un peu honte. J’ai eu une brouille avec Natasha, ma meilleure amie.
PATRICIA : Qu’est-ce qui est arrivé?
STÉPHANE : Nous devions aller au théâtre hier soir. J’avais acheté les billets pour nous deux, comme cadeau à Natasha. J’avoue que les billets étaient quand même assez dispendieux. Ça faisait longtemps que nous planifiions la sortie, nous avions très hâte.
PATRICIA : Mais. . .
STÉPHANE : Natasha n’est pas venue. J’ai essayé de l’appeler, mais elle ne répondait pas. Finalement, j’ai assisté seul au spectacle, et ce n’était pas aussi bon que si elle aurait été là. J’étais déçu, je la blâmais d’avoir gâché ma soirée et de m’avoir fait gaspiller de l’argent. Après la pièce je suis allé chez elle, furieux. Je lui ai crié après. Elle s’est excusée plusieurs fois, mais je n’ai pas voulu l’entendre.
PATRICIA : Avait-elle donc juste oublié?
STÉPHANE : Oui et non. Son fils avait la nausée, il n’arrêtait pas de vomir. Dans son inquiétude, elle avait oublié le spectacle. Je ne l’ai pas crue. Je l’ai accusée de trouver des excuses et je suis parti, ma colère nullement apaisée.
PATRICIA : Et maintenant tu regrettes de t’avoir laissé emporter.
STÉPHANE : J’aurais dû être plus compréhensif. C’est la première fois qu’elle me déçoit. Je sais que je peux compter sur elle.
PATRCIA : Tu sais, il n’est jamais trop tard pour se réconcilier. Tu peux retourner la voir après le travail et t’excuser, lui demander son pardon. Lui expliquer que dans ta déception tu ne parvenais pas à contrôler tes émotions.
STÉPHANE : Mais elle doit tellement me haïr en ce moment. . .
PATRICIA : Tu ne le sais pas pour certain, et ça ne vaut pas la peine de perdre son amitié pour un simple oubli involontaire.
STÉPHANE : Oui, j’imagine que tu as raison.
PATRICIA : Tu verras, tout ira mieux après que tu lui auras parlé.
STÉPHANE : C’est vrai. Merci Patricia.
PATRICIA : Avec plaisir. Bon courage.

OLIVIER : Bon matin, Karine.
KARINE : Allô.
OLIVIER : Est-ce que tu vas bien? Tu m’as l’air toute affolée.
KARINE : Il y a eu un cambriolage chez ma voisine la nuit passée.
OLIVIER : Hein! Chez ta voisine? J’ai entendu parler du cambriolage, mais je ne savais pas que c’était ta voisine.
KARINE : Oui, oui. Le cambrioleur est entré par une fenêtre ouverte au deuxième étage. Il s’est faufilé jusqu’à la chambre de Béatrice et a fouillé dans sa boîte à bijoux.
OLIVIER : Aie!
KARINE : Elle s’est réveillée et a vu l’ombre géante. Elle n’a pu s’empêcher de crier d’effroi. Le voleur s’est tourné vers elle et a commencé à la battre. Elle s’est défendu comme elle a pu, mais il l’a frappé sur la tête et elle a perdu connaissance.
OLIVIER : Est-elle correcte?
KARINE : Elle s’est réveillée un peu plus tard. Le voleur était parti. Morte de peur, elle est venue cogner chez nous. Nous avons alors appelé la police, qui est venue enquêter. Je ne sais pas s’ils ont trouvé de quoi.
OLIVIER : D’après les nouvelles de ce matin, la police a une piste. Ils ont arrêté un homme et poursuivent un autre suspect. Et ils espèrent qu’en interrogeant le premier, ils pourront confirmer l’identité de l’autre.
KARINE : Ah, bon.
OLIVIER : Comment te sens-tu face à tout cela?
KARINE : J’avoue que ça me terrorise. Je tremble à l’intérieur. On entend parler de toutes sortes de crimes, sans s’en soucier, mais ce n’est que lorsque ça nous arrive que l’on comprend l’horreur de ces situations.
OLIVIER : Si jamais tu as besoin d’en parler, tu peux en tout temps venir me voir.
KARINE : Merci, Judith, pour ton appui.
OLIVIER : De rien. Tu verras, tout finira bien.
KARINE : Je sais. À plus tard.
OLIVIER : Salut.

OLIVIA : Bonjour Henri.
HENRI : Hé salut Olivia. Qu’est-ce qui t’amène par ici ce matin?
OLIVIA : J’ai lu dans le journal que, dans quelques semaines, ce sera la semaine de l’environnement, et je me demandais si on pouvait faire quelque chose pour souligner l’événement.
HENRI : Ah, ça serait chic! Avais-tu des idées en tête?
OLIVIA : Eh bien, on pourrait commencer par nous assurer qu’il y a bel et bien un bac de recyclage dans chaque salle, et si jamais il en manque, il faudra les remplacer. Ensuite, nous pouvons peut-être installer une station de recyclage dans le salon. Cela permettra aux employés de recycler leurs canettes, leurs bouteilles en plastique et le papier en toute facilité. Cela devrait les encourager à recycler.
HENRI : Excellente idée. On pourrait aussi avoir une journée où on encourage les employés à venir au travail en vélo, sur les pistes cyclables de la ville, ou de faire du covoiturage ou encore de prendre le transport en commun.
OLIVIA : Super. Et peut-être nous pourrions organiser un pique-nique dans un parc ou un des « espaces verts » de la région.
HENRI : Oui. Et peut-être, pour couronner le tout, nous pourrions envoyer par courriel, chaque jour de la semaine, un petit fait intéressant. Un genre de « Saviez-vous que » sur l’environnement, la pollution et le réchauffement planétaire.
OLIVIA : Oui, c’est parfait. Je peux passer le mot aux autres employés, pour voir ce qu’ils pensent de ces activités, et pour voir s’ils ont d’autres idées. Je t’en ferai part.
HENRI : D’accord, et merci encore pour cette excellente idée. Nous allons organiser une semaine super sympa.
OLIVIA : Absolument. Eh bien, salut!
HENRI : Bonne journée.